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contacter l'auteur envoyer à un ami 24 mai 2018 tout doit disparaitre ! le week-end de gazette/fête de l'estampe arrive à grand pas. quelques photos pour vous donner envie de venir nous rejoindre les 26/27 mai, pour un week-end d'atelier et d'exposition. expo à partir de 11h les samedi/dimanche, ateliers pour adultes et enfants à partir de 14h, écoutes publiques du concours radio à 15h les deux jours, avec remise des prix le dimanche. les photos sont de kibkibitz posté par drawdraw à 09:24 - la typo du draw-draw - commentaires [0] - permalien [ # ] tags : chez draw-draw , composition typographique , fête de l'estampe 20 avril 2018 un typo, deux typo, toi typo doudou... le 26 mai prochain, comme vous le savez, comme nous le savons (et pas seulement de marseille), c'est la fête de l'estampe , une journée dédiée à l'impression sous toutes ses formes, proposée par nos amis de chez manifestampe . ce n'est certes pas la première fois que draw-draw en profite pour ouvrir son atelier au quai de pont de barret (26), mais là, attention le beau monde qui débarque. pendant la semaine précédente, du 20 au 25 mai, j'aurais la joie, que dis-je, l'honneur, de recevoir les trimardeurs de la gazette . la gazette, kezako ? des gens, un peu des filles, un peu des garçons, qui se baladent d'atelier typo en atelier typo, et qui, à chaque escale, composent et impriment une "gazette", feuille de chou qui change de forme et d'esthétique selon les ressources de l'atelier visité. il y a déjà 9 numéros parus, le dixième se construira chez moi. le résultat sera dévoilé le ouiquende des 26 & 27 mai prochain intitulé : "un typo, deux typo, toi typo doudou..." et pour l'occasion, j'ai invité tout un tas d'energumènes prêts à animer des ateliers de typo et/ou de gravure, ouverts au plus large public possible. on y verra, par exemple et pas forcément dans l'ordre alphabétique, sarah d'haeyer, didier mazellier , les papier machine , l' imprimerie trace , paatrice marchand du hsh crew , et d'autres typos de passage, joyeusement accoudés au bar ouvert pour l'occase. on y discutera police (de caractères) titrage et fontes, mais pas seulement j'espère. une exposition présentant les 10 gazettes (dont la toute nouvelle qui aura à peine eu le temps de sécher !) une petite boutique librairie, un bar, de quoi grignoter, certainement un concert le samedi soir... et pour couronner le tout, en association avec la web radio radiolà de dieulefit, un grand concours radiophonique vous est proposé : vous en trouverez les détails dans l'image juste là un peu en-dessous... l'entrée est libre et il s'agit d'un évenement agréable à partir de 7/8 ans... posté par drawdraw à 22:23 - la typo du draw-draw - commentaires [0] - permalien [ # ] tags : ateliers d'impression , didier mazellier , draw-draw , fête de l'estampe 2018 , gazette , hsh crew , imprimerie trace , papier machine , sarah d'haeyer , typographie 17 janvier 2018 roubion, le final voilàààà, c'est finiiiii.... mais non, bien sur, il ne s'agit que de la dernière étape de cette première année de lente dérive au bord de l'eau. le château des adhémar, qui surplombe montélimar et ses nougats, nous ouvre ses portes. venez donc nous retrouver le samedi 27 janvier 2018 pour un vernissage haut en couleurs et en douces décibels. on vous a préparé des surprises. si vous n'arrivez pas à vous liberer ce jour là, une deuxième chance vous est offerte, le 10 février, d'assister à une visite croisée, en présence des artistes et de leurs invités. et si vous n'arrivez pas à vous liberer ce jour là, si vous ne pouvez pas venir voir l'exposition, (l'exposition dure jusqu'au 18 février*) si ça vous chagrine, il reste une autre solution (ouverte même à ceux qui viendraient à l'expo) : souscrire pour être parmi les premiers à recevoir roubion, l'objet graphique & sonore que les équipes de créatifs des éditions draw-draw sont en train de mettre au point et qui verra le jour dans le courant de l'année. pour copier le document à remplir et à nous renvoyer accompagné d'un chèque de 20€ par exemplaire réservé, cliquez sur la page roubion juste là, en haut à droite... * les tarifs & les horaires ici posté par drawdraw à 11:13 - commentaires [0] - permalien [ # ] 08 septembre 2017 roubion, troisième saison il a eu coulé. il coulera de nouveau. mais là, non, il n'est plus là. pourtant, avant qu'il s'évapore du paysage, je m'allongeais à ses côtés, et, en fermant les yeux ,j'imaginais qu'il n'était plus d'eau, mais de lettres. je tentais de voir, derrière mes yeux clos, défiler des t et des s et des ooooo et des sssh-hf et des sffflflflf. c'était difficile, parce que je n'arrivais pas à laver mon esprit de toutes ces fichues onomatopés, j'en était submergé, complétement, des gloub des bloub des glou-glou et des splash ou des splaf ! et vas-y que je te plic et que je te ploc. la sieste d'un typographe, les amis, ça n'a rien de reposant. le projet roubion dévoilera donc sa 3ème saison ce samedi 16 septembre, à partir de 18h au complexe du crabe (de bonlieu s/roubion). au menu, une balade entre vert et dur silence et bois et cuivre, un repas exotique et des boissons d'ici entrecoupé de paroles liquides et fluides et l'écoute en nocturne de la dernière pièce de l'ami fernand. posté par drawdraw à 23:32 - commentaires [0] - permalien [ # ] tags : fernand deroussen , marie bouchacourt , mathias forge , projet roubion , quentin préaud , xavier charles 13 juin 2017 roubion c'est pas tous les jours qu'on a l'occasion d'observer une rivière, en suivant les saisons, les pieds chaussés de bottes et bientôt de tongs, de la voir changer couler roucouler gargantuer glouglouter chuchoter murmurer tousser parfois se taire, disparaître pour mieux revenir, ailleurs. tâcher de mettre des lettres sur tous ses sons, d'imaginer quel texte cours entre ces cailloux. et puis les autres, qui vivent autours et avec, qu'est-ce qu'ils en pense, hein, de roubion ? venez voir ce qu'on a ramassé au cours des 6 premiers mois de notre pérégrination fluviale, venez nous dire ce que vous y entendez, vous, à ce fichu cours d'eau, venez vous asseoir à ses côtés, et regardons le passer. vers l'avenir. posté par drawdraw à 18:11 - commentaires [0] - permalien [ # ] 26 mars 2017 a stage is born et c'est reparti mon kiki, le professor draw-draw te propose, pour t'éviter l'avril morose, de venir graver au quai de pont de barret les 22 & 23 avril prochain, dis le à tout tes copains. du linoléum on gravera des gouges tu manieras. et la manivelle du lasagnographe ? oui oui, elle tournera. samedi, dimanche de 10 h à 18 h onc ne flanche à midi, on pique-nique youpi p'is ça coûte pas cher mes frères : 160 € l'week-end my friend. tu veux v'nir, t'as la révélation ? tu envoie un chèque de réservation quentin préaud, c'est le nom du bonhomme, 80 € c'est la somme, et l'adresse postale n'est pas banale : les anciens moulinages 26160 pont de barret (si t'es de passage, ça vaut un arrêt). bon, pour celles & ceux que les vers effraient ou lassent, on peut aussi m'écrire pour de plus amples informations : drawdraw@outlook.fr ci-dessous quelques images qui devraient donner envie ; à bientôt chez draw-draw posté par drawdraw à 15:45 - draw-draw partage ses jouets - commentaires [0] - permalien [ # ] tags : draw-draw , lasagnographe , stage linogravure drôme 04 mars 2017 de a à z "les lettres sont comme les particules élémentaires du langage". cette citation d'hubert reeves, je l'ai faite mienne, pour partir de la brique élémentaire de la matière typographique : le caractère. en voici donc 26, imprimés à la main sur ma bonne vieille presse à épreuves, et sur un papier alimentaire du plus bel effet nacré et translucide que j'ai découvert chez mon buraliste, qui, pour faire suer le boulanger d'à côté qui lui reproche certaines nuisances sonores, vend du pain. emballé dans un beau papier, donc. et pour contraster avec cette légèreté, le livret imprimé est relié entre deux planches d'un matériau proche du plastoc dont je n'arrive absolument pas à retenir le nom, mais l'un dans l'autre, c'est assez plaisant me semble t'il. comme je suis parfois à court de mauvais jeux de mots, l'ouvrage s'intitule très sobrement : "alphabet". il n'en existe que 50 exemplaires, tous numérotés & signés. vous pourrez vous en approcher à l'occasion du salon du livre de bron , les 10/11/12 mars prochain, où j'animerai un atelier typographique dans ma caravane atelier au sein du fabuleux et mondialement plébiscité collectif des zarkyroul . la preuve en images : on peut, si l'on ne vient pas à bron, venir à draw-draw, en commandant par mail à drawdraw@outlook.fr le prix est de 20 € (plus frais de ports). posté par drawdraw à 20:20 - la typo du draw-draw - commentaires [0] - permalien [ # ] tags : alphabet , impression typographique , micro édition. 27 décembre 2016 c'est grave, professor ? vous avez très très envie de vous initier à la linogravure, mais vous n'avez jamais osé en parler à votre entourage. vous gravez de temps en temps, mais la linogravure "à planche perdue" reste un mystère pour vous. vous aimeriez en savoir un peu plus sur l'histoire de la gravure et de l'imprimerie, mais vous ne savez pas par où commencer. vous n'avez rien de spécial à faire fin janvier ou fin février, et vous aimez dessiner. ne cherchez plus, les stages gravures du professor draw-draw sont fait pour vous. oui, vous, là ! 2 stages de 2 jours sont au programme : - 28/29 janvier 2017 ou - 25/26 février 2017 horaires : 10:00 / 18:00.tarif : 160 € le week-end . 5 participants maximum par stage. matériel (linoléum, papier, encres, gouges) compris, mais si vous possédez déjà des outils de gravures, n'hésitez pas à venir avec. les stages auront lieu dans la grande salle du quai de pont de barret et une cuisine permet de partager un bon repas sorti du sac. chaque stage comprend donc : - une petite histoire de l'imprimerie et de la gravure - une initiation à la linogravure, en partant d'une première gravure noir & blanc à une gravure "à planche perdue" en 3 couleurs".- un survol de la technique de pointe sèche si le temps le permet, grâce au fameux lasagnographe. - un aperçu des techniques d'impressions simples que l'on peut réaliser chez soi, sans avoir à s'équiper d'un atelier de gravure complet. le tout dans la bonne humeur générale. pour de plus amples informations, vous pouvez me contacter par mail : drawdraw@outlook.fr pour reserver une place, envoyez un chèque de 80€ avec les dates choisies à quentin préaud les anciens moulinages rue georges chaix 26160 pont de barret. c'est un chèque de caution qui ne sera encaissé qu'une fois le stage réalisé. si vous voulez venir de loin, il y a sans doute possibilité de vous trouver un hébergement. a très bientôt draw-draw posté par drawdraw à 11:36 - commentaires [0] - permalien [ # ] tags : drôme provençale , histoire de l'imprimerie , linogravure , quai de pont de barret , stage gravure 14 décembre 2016 opération commerchiâle à faire pleurer de rire "cochon qui sent des dix c'est dès aujourd'hui mercredi jusqu'au 23 (un vendredi) qu'en ouscrapie, youpi ! les frais de porcs sont gratuits " en effet, les éditions draw-draw se lancent dans une aventure commerchiâle digne des plus grands sépurmérchas, vise plutôt : les frais de ports, qui ont la fâcheuse tendance à s'élever aux alentours des 5 €*, vous te sont offerts entre le 14 & le 23 décembre pour toute commande d'un ou deux exemplaires de la fabuleuse & intrigante encyclépodie d'ouscrapie , un ouvrage qui n'est pas réservé aux intelectruelles et qui participe, en ses douces manières, au ménagement du territoire des imaginations. pour une vision plus claire de ce qu'est l'encyclopédie on clique ici on récipatule : 1 exemplaire = 20 € (au lieu de 25) 2 exemplaires = 40 € (au lieu de 45). etonnant, non ? pour toute commande, n'hésitez pas trop longtemps : drawdraw@outlook.fr, chèque à l'ordre de draw-draw les anciens moulinages 26160 pont de barret *offre réservée à la france & à la belgique. amis d'ailleurs, ami don, amis antrope bien sur, amie de pain certainement, consultez-nous. posté par drawdraw à 09:22 - commentaires [0] - permalien [ # ] tags : frais de ports offerts 01 décembre 2016 boucher les abeilles a l'origine de l'imprimerie, la plupart des ateliers typographiques, soit possédaient le matériel nécessaire pour fondre leurs propres polices de caractères, soit ils louaient les matrices permettant d'effectuer ce travail, soit ils embauchaient un graveur de poinçons qui créait alors des caractères sur mesure. nicolas jenson dessine ainsi un très élégant caractère grec. mais très vite, l'industrie du "livre mécanique" (en opposition au désormais obsolète "livre manuscrit") s'organise et se spécialise, dans le but, bien sûr, d'accélerer sa capacité de production. au xviiième siècle, la taille des caractères se normalise et se comptent en points didots, du nom de leur inventeur. aujourd'hui encore, dans les traitements de texte, on utilise des points, certes différents, mais le principe et le vocabulaire reste les même ; on parlede "cooper black" ou de "times" de corps 12 ou 24 (points). autrefois, lorsqu'on pouvait se permettre un peu de poésie, les corps portaient des noms. il y avait le comma (corps 2, sic !), le diamant (corps 3) l'agate (corps 5), la mignonne, la parisienne ou la gaillarde, sans parler du canon et du cicéro. s'il y a deux grandes familles d'imprimeries qui se forment, celle du labeur (l'édition) et de la presse (journaux), les deux s'alimentent en caractères aux mêmes sources : les fonderies de caractères. dans les années 1950, et bien qu'une part grandissante des textes imprimés provienne de la "composition chaude", c'est à dire non plus composés à la main par des ouvriers compositeurs (des "singes", en opposition aux "ours", qui conduisaient les presses) mais issue de machines automatiques moulant directement le plomb chaud dans des matrices, comme la linotype, mise au point en 1884 par mergenthaler à baltimore, puis la monotype, plus complexe encore et prélude à la photo-composition, il existait des fabriquants et des revendeurs de polices de caractères en plomb et en bois. longue phrase, pas vrai ? on nommera, à titre d'exemple et parce qu'ils se tiraient la bourre, les marseillais de la fonderie olive (créateurs, entre autre, et grâce au talent de roger excoffon) du vendôme, du mistral, de l'olive, de l'antique, de la banco et de la choc) et les parisiens deberny & peignot, qui proposait le peignot, l'europe, la caravelle et l'etoile, la président ou la nicolas cochin... pour présenter leur catalogue à leurs clients imprimeurs, les fonderies éditaient des "spécimens", parmi lesquels on pouvait choisir et commander, au poids, les polices nécéssaires à l'exécution d'un travail précis. cette longue introduction pédagogique n'est là, en réalité, que pour m'aider à vous présenter de nouvelles affiches réalisées dans les ateliers draw-draw. le soucis des fonderies était de présenter des textes les plus neutres possibles, ou en tout cas les plus vides de sens, pour ne pas gêner le choix de leurs clients. elles avaient donc pris pour habitude d'imprimer des extraits issus de livres, parfois religieux, parfois techniques, parfois provenant d'une feuille de chou locale, mais le plus souvent on alignait des mots sans rapport les uns avec les autres. il ne s'agit pas de pangramme, ces phrases comprenant toutes les lettres de l'alphabet ( le fameux "portez ce vieux whisky au juge blond qui fume" ), et on est plutôt proche de l'écriture automatique surréaliste ou de la liste de course d' hugo ball. les affiches suivantes sont donc inspirées des pages d'un catalogue deberny & peignot, et sont composées de caractères bois provenant de ce qui reste de l'ancienne imprimerie parisienne de l'union, autrefois imprimerie hardy, dont le descendant possède une collection de caractères en bois tout à fait impressionnante... bon, celle-ci a été composée grâce à ce fameux doigt typographique offert cet été par l'ami alain de mens. merci mon ami ;) on notera au passage que le signe ressemblant à un flocon de neige fait aussi partie du catalogue deberny... j'ai trouvé les anciens noms des corps de caractères dans le très bon livre "chier dans le cassetin aux apostrophes" de david alliot, 1000ème titre des éditions horay. on pourra se procurer l'une de ces (rares) affiches en venant flâner au gmou (grand magasin d'objets uniques) du quai de pont de barret les 3 & 4 décembre prochain. posté par drawdraw à 22:49 - la typo du draw-draw - commentaires [0] - permalien [ # ] tags : deberny peignot , didot , fonderies typographiques , linotype , marcel olive 29 novembre 2016 se souvenir des bêtes choses les problèmes posés par la conservation des données ne sont pas choses nouvelles. de tout temps, l'homme a voulu laisser une trace qu'il espérait la plus éternelle possible. mais conserver et protéger sont deux choses différentes et il est vite advenu que certains voulaient conserver des savoirs à l'abris des regards indiscrets. très vite, le mot de passe et le code secret sont apparus. ce que ne raconte pas l'histoire d'ali baba, par exemple, c'est qu'il avait en tête un grand nombre de codes secrets, et que celui de la grotte des 40 voleurs n'était pas le plus compliqué à retenir. les industries de namur, qui avaient déjà mis au point, faut-il s'en souvenir ici , le carnet de note inusable, se sont bien vite penché sur cet épineux problème. d'autant plus qu'internet, contrairement à ce que la légende urbaine tente de nous faire accroire, n'est pas une invention américaine, mais belge bien évidemment: lassés face à un service de livraison de moules-frites à domicile défaillant, les ingénieurs du xixème siècle belge mirent au point un système de commande en ligne : chaque maison était reliée par une ficelle à une clochette située dans la baraque à frite la plus proche. les tenanciers aux doigts gras firent des noeuds entre toutes ces ficelles assez rapidement, ce qui fait qu'un véritable réseau se mit en place, que les particuliers faisaient sonner les clochettes d'autres particuliers, et que plus personnes ne s'y retrouvaient, et qu'on se faisait livrer une fricadelle sauce samouraï alors qu'on avait commandé un américain sauce blanche, vous voyez la panique. le problème fut résolu à l'occasion de l'exposition universelle de namur en 1880. il fut décidé qu'à chaque maison serait attribué un code sonore, dans un principe proche du morse. encore fallait-il s'en souvenir. comme à leur habitude, les industries de namur étaient prêtes à relever ce nouveau défi, et c'est ainsi que fut créé le memento de namur, un objet non seulement simple et ultra non-connecté, mais surtout complétement sécurisé. et d'une simplicité d'utilisation proche de la perfection numérique actuelle. jugez plutôt... le format des téléphones portables actuelsa été callibré sur celui du memento de namur il fallait y penser bien sur, et c'est ce qu'ils ont fait. on notera trois choses d'importance : premièrement, cet objet, ainsi que d'autres inventions de namur, seront présentée ce ouikende des 3 & 4 /12/2016 au fabuleux gmou du quai de pont de barret. deuxièmement, il ne faudrait absolument pas voir, dans ces inventions de namur, une quelconque moquerie vis à vis de nos brillants voisins d'outre-quiévrain. c'est bien au contraire un hommage sincère et respectueux à leur malice naturelle et leur sens de l'auto-dérision inconnu de par chez nous autres, avec nos ancêtres gaulois... de trois, on peut commander cet objet indispensable mais nécessaire pour la modique sommede 7 € (5 € + 2 € de ports). contactez nous. posté par drawdraw à 21:55 - la typo du draw-draw - commentaires [0] - permalien [ # ] tags : conservation , mots de passe , namur , non connecté 09 novembre 2016 dans les yeux... dans les yeux, elles le contestent ! cette fois-ci, pas de comment j'ai fais, pas le temps, mais, hein, vous avez compris le principe. et puis, le mieux sera encore de venir voir l'original à la galerie de l'echiquier, à partir du 9 décembre,16 rue de l'échiquier, 75010, paname... "dans les yeux elles le contestent !" linoléum à planche perdue 6 couleurs format 42 x 30 cm 10 ex. numérotés/signés posté par drawdraw à 19:57 - commentaires [0] - permalien [ # ] 02 novembre 2016 et ça rigole ! je sais pas pour vous, mais moi, lycéen, quand j'allais manifester avec mes amis, c'était quand même essentiellement pour aller tester les nouveaux flippers des bistrots de la place république (ou nation). et quand ça commençait à barder en fin de cortège, j'étais rarement loin de l'extra-ball. Ça m'a donc bien plut de travailler sur cette image où l'on voit deux copines se marrer au premier plan. en fait, je voulais nommer l'image "au-dessus", à cause du type en train de prendre une photo du haut de son abribus, mais au final, ce sont elles qu'il m'amuse de mettre en avant. comme d'habitude, un petit tour touristique au pays du lino "à planche perdue", avec dans l'ordre d'apparition, 7 couleurs (sans compter la réserve blanche du papier) :1 - jaune 2 - rose 3 - orange clair 4 - orange foncé 5 - marron 6 - bleu 7 - vert voici la plaque de lino, c'est un a3, le dessin complet est posé au bic. c'est la plaque vierge, elle n'a encore subit aucun coup de gouge... pas de trace du 1er passage jaune, bref, passons au 2ème, un rose pale. ci-dessous un petit détail que nous allons suivre au cours de cette visite guidée. puis, voici un orange, avec lequel je vais poser les ombres des visages et finir l'arrière-plan... et puis ensuite, paf ! un autre orange, plus foncé, pour se dégager de l'arrière-plan l'orange du détail ci-dessus et ci-dessous est le même, c'est mes différents appareils photos qui ne voient pas les couleurs de la même façon. nous en sommes donc (déjà) à notre 4ème passage. suivi d'un marron chocolat avec lequel j'aime bien bosser, on le retrouvera bientôt dans de prochaines estampes. il est temps de sortir de nos couleurs automnales, faisons donc entrer le bleu : a l'origine, c'était principalement pour avoir un coin de ciel bleu au bord de l'image, mais au final, ça ne se voit pas tant que ça... et comme il faut bien finir à un moment où un autre, voilà la touche finale, qui est verte : la plaque dans son état final, notez que je n'aurais pas pu faire grand chose de plus... et voilà ; ça s'appelle "et ça rigole !", l'image est au format 30 x 42 cm, imprimée sur papier fabriano 250 g. en 7 passages couleurs, grâce à ma toute nouvelle presse, la fag 405, rhaaaaâââ lovely ! merci joëlle, je ne comprend pas comment j'ai pu vivre sans cette merveille technologique ! il en existe 10 exemplaires numérotés/signés, et cette estampe fait partie d'une dizaine d'images réalisées pour une exposition qui se tiendra dans la très belle galerie l'echiquier, rue de l'echiquier, paris 10ème, en bonne compagnie, à partir du 9 décembre, mais on va en reparler très bientôt. n'hésitez pas à me laisser des avis et des commentaires, j'y répondrais avec plaisir. posté par drawdraw à 22:15 - commentaires [1] - permalien [ # ] 30 septembre 2016 c'est une manifestampe ! -" hé bien manuel, qu'est-ce donc que tout ce raffut, sous nos fenêtre !? encore une manifestation ? - non sire, c'est une manifestampe !" quels seraient donc les chiffres, selon les forces de l'ordre, si tous les graveurs descendaient dans la rue ? armés de leurs burins, pointes sèches et gouges ? et que clameraient-ils, ces farouches adeptes de la manière noire ? -" go ya !" -" du rer !"-" la calotte non, calot oui !" bien sur, il existe une association permettant aux nombreux graveurs de se compter et de se sentir représenté, et c'est évidemment manifestampe . cette gravure est un hommage, donc. il s'agit d'une pointe sèche sur rhénalon, son format est de 30 x 40 cm, imprimé sur papier fabriano 250 g. et il n'en existe que 10 exemplaires. notez bien que quand je dis "graveur", cela inclus aussi les filles, mais j'aime pas trop "graveuse"... posté par drawdraw à 22:07 - commentaires [0] - permalien [ # ] tags : calot , dürer , goya , manifestampe 28 septembre 2016 ma muse l'amie françoise sourd, qu'on aura souvent croisée en plein délice dada, a eu envie de créer "après trois année "d'aventures théâtrales" au centre hospitalier sainte marie de privas (en ardèche), un spectacle pour jouer au coeur des unités psychiatriques et rendre hommage à ceux qui, dans ces ateliers artistiques, m'ont si profondément parlé d'humanité." ainsi est née "ma muse". et comme les spectateurs lui demandaient fréquemment le texte de la pièce, françoise m'a proposé d'en faire un livret qu'elle pourrait ainsi présenter après la pièce. j'en ai donc réalisé la mise en page intérieure, pour le faire imprimer en numérique, puis j'ai composé et imprimé la couverture, ainsi que la jaquette sur un chouette papier cristal déniché chez nos ami(e)s de la librairie "la balançoire" de crest, une maison de qualité, s'il en est. le tout a été cousu de fil rouge par de petites mains amicales, et il en existe 300 exemplaires. la preuve en images : gravure lino est compo au plomb, en haut un bel "olive gras". je ne sais malheureusement plus si c'est celui trouvé à l'imprimerie de nyons, ou si c'est un des cadeaux de didier hamey... en bas, du ramses maigre. j'aime beaucoup le ramses, une egyptienne aux empatements fins. comme "ma muse" est un personnage invisible, un double théâtral, les transparences étaient tentantes... du baskerville regular et du fil rouge en intérieur. olive gras, encore. posté par drawdraw à 22:39 - la typo du draw-draw - commentaires [0] - permalien [ # ] tags : cousu main , françoise sourd , ma muse , olive gras , ramses maigre 08 septembre 2016 la fag de l'ombre souvent, lorsque des gens visitent mon atelier, on me demande d'où vient tout le matériel que j'entasse, que je collectionne et que j'utilise, bien sur. caractères, de plomb ou de bois, interlignes, châssis, typomètres, galées, interlignes, filets, coupoirs, taquoir, composteurs, chien d'imprimerie, burette à huile, marbre et meubles de rangements, massicots, brucelles, spécimens de caractères et bien sur... presses. presses à épreuves typographiques, presses taille-douce, de toutes formes et de toutes tailles, du jouet éducatif nathan à la presse de 750 kg. ce que je répond, c'est que la plupart du temps, il s'agit d'histoires de rencontres et d'amitiés. le métier me passionne et ceux qui le pratique ou qui l'on pratiqué ont toute mon estime. c'est catherine gillet , une amie graveur, qui a donné mes coordonnées à joëlle labiche , dont le compagnon graveur yves carreau, venait de rendre les clés. son atelier contenait un certain nombre de presses, et joëlle voulait dédier la pièce aux travaux d'yves, en donnant son matériel à des gens qui pourraient en avoir l'usage. il aura fallu l'aide et la gentillesse de renaud caillat, de la manufacture d'histoires deux-ponts , à grenoble, qui a bien voulu faire descendre ma future presse en même temps qu'une très belle et très imposante stanhope (presse à bras en fonte), et l'aide de nombreuses personnes ici, à pont-de-barret, pour qu'enfin, je puisse actionner la manivelle de cette splendide presse fag, modèle control 405. pour la petite histoire, et puisque j'imagine qu'il y a prescription, sachez que le service comptabilité de la ville d'orléans avait cédé cette presse à yves carreau "sous le manteau", bien que l'image littéraire soit étrange, 750 kg sous le manteau, hum, bref, disons que cette presse et une autre, qui logeaient à l'imprimerie municipale, devaient partir à la casse. comme elles avaient été largement amorties, personne n'a vu d'objection au fait qu'elles continuent leur chemin chez yves & joëlle.... la seule chose qui me manque, c'est un mode d'emploi en français. a bon entendeur... posté par drawdraw à 21:07 - commentaires [3] - permalien [ # ] tags : fag control 405 03 juin 2016 les indécis a preuve du contraire, même si certaines manifestations rassemblent un grand nombre de participants autour d'une même idée, en dehors de cette commune conviction, il y a de fortes chances que les manifestants aient des idées tout à fait disparates sur bien d'autres sujets. alors pourquoi pas une manif' dont l'idée serait " ben p't'êt ben qu'oui, p't'êt ben qu'non". une manifestation normande, quoi... ca valait bien 6 passages couleurs. non ? lors de ma dernière gravure, j'ai eu pas mal de problème avec l'encre blanche que je ne trouvais pas assez couvrante, et que je ne savais pas à quel passage poser. j'ai donc décidé pour cette fois ci d'utiliser le blanc du papier, avec un premier passage gris, suffisamment foncé pour créer 2 couleurs : un gris et un blanc. vient en deuxième passage un jaune, qui, à cause de cette même encre blanche pas assez épaisse et le gris d'en-dessous, va vite se transformer en un vert pâle... je n'ai pas de photo de cette étape d'impression. autant de "jaunes" dans une manif' c'est pas bon signe... mon plan original était d'imprimer le rose avant le marron, mais je me suis aperçu que l'inverse me permettrai d'avoir un trait foncé plus fin, nous allons voir ça par la suite... des fois, j'ai envie de m'arreter là... là on voit bien que de laisser apparaitre le marron me permet d'avoir un trait beaucoup plus fin que s'il avait fallu "l'épargner" par dessus. bon, le rose était là essentiellement pour les visages : la photo dont je me suis inspiré (merci carole ;)) a été prise à bruxelles cet hiver, et on voit donc que la très grande majorité des manifestant est de type caucasien, et qu'elle s'habille avec des vêtements foncés. la même manifestation en inde m'aurait demandé au moins 300 passages couleurs... j'aurais pu en rester là, on m'a même conseillé de le faire. mais je voulais dégager certains éléments du premier plan... il ne reste vraiment plus grand chose... "les indécis", linoléum à planche perdue, 6 passages couleurs, image : 30 x 45 cm, papier (fabriano 250 g.) : 35 x 50 cm 20 exemplaires (ou à peu près) imprimés sur presse à épreuves numérotés & signés, juin 2016. oui oui, je m'amuse bien avec les gif, merci guillaume pour l'idée ;) posté par drawdraw à 22:43 - commentaires [1] - permalien [ # ] tags : linoléum à planche perdue , manifestation , ni oui ni non 21 mai 2016 quel caractère ! voici déjà deux ans, j'ai visité le fablab de crest (26). c'est une espèce de caverne d'ali-geek-baba où l'on rencontre un tas de machines étranges : imprimante 3d, découpeuse laser, plotter de découpe, fraiseuse numérique. on y trouve aussi des gens attirés par ce genre de technologies et prêt à partager leurs connaissances en la matière. une fois sorti du lieu, et bien qu'interessé par son principe collaboratif, je ne voyais pas trop comment utiliser tout ça dans ma pratique quotidienne d'impression typographique. j'ai donc remisé ces possibilités techniques dans un coin de ma petite cervelle, et me suis replongé dans le plomb. de plus en plus, j'ai porté une attention méticuleuse aux dessins de caractères et à ce qui leur donnait leurs particularités. j'avoue, je suis tombé légèrement amoureux du "a" bas de casse de l'helvetica. j'ai même bien failli m'en faire tatouer un exemplaire, c'est vous dire. j'en suis arrivé au point, parfois dangereux, où je regardais pendant trop longtemps les panneaux routiers. je n'arrivais plus à suivre un film, passant mon temps à observer la police de caractère utilisée pour les sous-titres. plus j'avançais dans ce délire, plus je plongeais dans l'histoire des polices, de leurs créateurs et des fonderies qui les diffusaient, plus un projet un peu fou commença à prendre forme à l'endroit même de mon ciboulot où j'avais remisé le fablab... il m'est apparu que se serait un beau travail de demander à des ami(e)s graphistes de me dessiner un caractère, et que j'utiliserais une des machines du fablab (en l'occurence la fraiseuse numérique) pour graver ce caractère dans le bois; l'idée me plaisait assez d'utiliser un outil ultra-moderne pour fabriquer un caractère en bois que j'imprimerais ensuite grâce à une presse à épreuve typographique, soit la presse la plus archaïque qui soit. mais comme tout ça me paraissait un peu simple, il m'a semblé qu'il serait plus amusant de proposer ce projet à des gens qui n'avaient aucune idée de ce qu'était un caractère d'imprimerie, et pour qui la typographie pouvait tout aussi bien être une maladie contagieuse. oui, c'était décidé, j'allais travailler avec... des collégiens ! j'ai donc monté un dossier présentant l'idée, et l'ai proposé à droite à gauche. c'est grâce à nathalie nuguet, professeur de français au collège-lycée notre-dame, à mâcon, que ce projet à enfin vu le jour. nous sommes parti à l'aventure typographique, avec ses 6ème c, et voici le résultat. une fois les présentations faites, le premier exercice a été un "mur du son typographique". il s'agissait de faire comprendre aux élèves les principes de base de l'impression typographique et ce que sont des caractères en bois les participants choisissent les caractères dont ils ont besoin pour composer un son. bien sur, un "boum" qui prend toute la page, ce n'est pas la même explosion qu'un petit "boum" dans un coin de la feuille. ensuite, je leur ai raconté un peu l'histoire de l'écriture, de ses outils, jusqu'à l'invention de la presse, du caractère individuel... et puis, il a fallu décider de qui ferait quoi. nous avions 28 élèves ; j'ai décidé très démocratiquement (tout seul) qu'en plus des 26 lettres de l'alphabet, nous aurions une esperluette (&) et un o dans l'e . en y repensant, on aurait aussi pu faire un arobase (@). bon, ce sera pour la prochaine fois. et puis nous avons donc commencer à réfléchir à notre future police. un premier travail, suivant le mur du son, a été de regarder autour de soi. l'idéal aurait été de se balader en ville et d'observer affiches et enseignes, mais c'était un peu trop compliqué, alors nous avons fais avec les moyens du bord... ensuite, les choses sérieuses ont commencé. il a fallu, en une journée, dessiner notre police. le but était d'avoir une vrai police, et pas un ensemble dépareillé de caractères. nous voulions pouvoir imprimer un abécédaire, pas une lettre anonyme. allez les enfants, au boulot ! très vite, le motif de la flèche s'est imposé, et il a ensuite été assez facile de conduire des groupes de travail en regroupant certains caractères, comme le p, le q, le b, le d, à côté le a, le o, le u etc. je suis reparti en fin de journée avec un alphabet aussi avancé qu'il pouvait l'être, vu le temps que nous avions eu à notre disposition. il me restait à numériser les dessins, les vectoriser pour que la fraiseuse du fablab puisse les interpreter, et bien sur à demander à théo de préparer les planches d'érables dans lesquelles nous allions graver 3 jeux complets de caractères : le premier pour que chaque élève ait sa lettre, le deuxième serait vendu lors de l'exposition finale, et le troisième serait incorporé à ma collection et finirait en mur du son un jour ou l'autre. enfin, le dernier atelier : imprimer les nouveaux caractères, et trouver un nom à cette nouvelle police : ce sera la "réflé6c" (mélange astucieux de réfléchissez, flèche et 6ème c). la voici, toute neuve, unique au monde... et servie sur un plateau ! la "réflé6c" et pour finir, il fallait montrer au monde ébahi (et surtout aux parents) ce résultat fantastique. nous avons donc organisé une exposition à l'étage de la librairie "le cadran lunaire". chaque élève repart avec un son caractère mit en boite, et une affiche. remerciements. cette belle aventure, je n'aurais pu la mener seul. je tiens donc à remercier, en premier lieu nathalie nuguet, sans qui rien n'aurait été possible. merci aussi aux autres enseignants qui se sont impliqués dans ce projet qui touche un grand nombre de discipline, et merci à la hiérarchie de l'établissement qui a bien voulu nous faire confiance (mais qui n'a pas encore fini de me payer ;)). et bien sur, merci aux élèves : c'était sportif parfois, mais on s'en est bien sorti, vous pouvez êtrez fier de votre travail ! merci aux libraires du cadran pour leur gentillesse. merci à l'équipe technique sans qui la fraiseuse numérique aurait continué à n'être, à mes yeux qu'un très grand et très beau tas de ferraille : merci à david pour sa disponibilité et son humour, et toute l'équipe du fablab, merci à théo pour sa disponibilité et son érable. si ce projet vous intéresse, je serais ravi de le développer chez vous. il ne s'adresse pas seulement à des collégiens, mais peut s'adapter à toutes sortes de publics, des associations d'alphabétisations, des maisons de retraites pourquoi pas, des écoles plus tournées vers le graphisme bien sur... d'autre part, je suis à la recherche de soutiens financiers, pour pouvoir proposer ce projet à des structures qui n'en aurait pas forcément les moyens, et je suis en train d'obtenir un cerfa permettant aux entreprises de donner de l'argent à l'association draw-draw et de le déclarer en don... n'hésitez pas à me contacter, j'ai un dossier de présentation à votre disposition, que vous pouvez lire en cliquant, en haut à droite de ce blog, au rayon "pages", et "quel caractère !" a très bientôt j'espère... pour toutes questions : drawdraw@outlook.fr posté par drawdraw à 11:11 - la typo du draw-draw - commentaires [1] - permalien [ # ] tags : caractère bois , projet pédagogique 10 mai 2016 mon nom est légion j'ai toujours aimé cette phrase, prononcée, je crois, par le diable lorsque quelqu'un lui demande son nom (je m'imagine qu'il est légion parce qu'un paquet de monde est en train de rôtir en ses intérieurs). et bien sur, lorsque ont fleuri un peu partout les panneaux "je suis charlie", que des milliers de gens semblaient vouloir dire "nous sommes un", hé bien, c'est à cette phrase que j'ai immédiatement pensé... et à cette image, une pointe sèche sur rhénalon (plastique) en attendant la prochaine folie linogravée qui est en cours... "mon nom est légion" - pointe sèche sur rhénalon, format image : 30 x 40 cm sur papier fabriano unica 250 g. 35 x 50 cm - 10 exemplaires numérotés / signés posté par drawdraw à 17:25 - draw-draw grave ! - commentaires [0] - permalien [ # ] tags : foule , mon nom est légion , pointe sèche 19 avril 2016 a l'est aussi "on mange les foules en hors-d'oeuvre, en entrée ou en garniture." r. topor, la cuisine cannibale bon, c'est pas vraiment ce que je voulais faire, mais à force de chipoter et de tourner en rond, j'y suis arrivé, à battre mon record personnel : 10 couleurs posées successivement sur la même plaque de lino ! promis, je le ferais plus. en avant pour la visite guidée, même si toutes les étapes n'y sont pas, vous en comprendrez l'essentiel, qui est relativement simple : c'est fini. commençons par le commencement, le premier des 10 passages est jaune, et comme je voulais voir apparaître le blanc du papier, il y a une première taille : le dessin est posé au stylo bic sur la plaque, et il résistera aux nettoyages successifs... le passage jaune qui laisse apparaître le blanc du papier, suivi du passage rose, qui lui, laisse voir le blanc et le jaune (merci pour la photo prise au téléphone hein...) ensuite on passe à l'orange, et là je commençais déjà à me demander où j'allais... du coup, un peu effrayé par tout ça, j'ai remis une couche de rose, puis, en 5ème passage, déjà, du rouge : ensuite, alors là, allons-y, en avant guingamp, v'là t'y pas qu'on pose un bon gros marron chocolat, hein : par dessus, on passe un petit coup de blanc (7ème passage, quand même) pour retrouver un peu de cheveux grisonnants... ensuite ? hé bien, il y eu un 8ème passage bleu, dont je n'ai pas trace, puis un vert foncé : et pour finir, parce que, quand même, les meilleurs blagues sont les plus courtes, un petit vert clair histoire de redonner un peu de lumière dans cette foule bigarrée bon, voilà, tout ça pour ça me direz-vous, je suis d'accord, ou pas, en fait j'en sais rien, soyez gentils, dites-moi ce que vous en pensez si vous avez 5 minutes... en attendant, ça s'intitule "a l'est aussi", l'image mesure 26 x 36 cm, il y a donc 10 passages couleurs sur un lino à planche perdue, et il en existe plus ou moins 20 exemplaires, j'ai pas encore fais le compte, mais avec 10 passages, c'est sur qu'il y a parfois quelques décalages qui ne me conviennent pas trop... posté par drawdraw à 20:36 - commentaires [6] - permalien [ # ] 1 2 3 4 5 6 7 8 9 > >> 10 20 30 40 50 pages roubion encyclepodie d'ouscrapie l'ouscrapo illustré les ateliers pédagogiques draw-draw quel caractere ! le lasagnographe les origines du lasagnographe de namur le mur du son typographique albums photos 4 choses vues editions draw-draw les affiches du quai linogravures peintures zé dessins stages & animations poète, tes papiers ! caroline palayer céline thoué galerie l'échiquier hélène duclos jo 99 ne va toujours pas très bien dans sa tête la fabrique de signes la maison l'argot des typos laura laguillaumie le b a ba de l'alpha bet le blog de mr j le tampographe l'épluche - doigts les archives de l'ina, les enfants ! les éditions volumiques les zarkiroul marie bouchacourt marie caudry nicole crême ouscrapo point typo sly tout sur les pop-up zinc éditions si karl marx et groucho étaient typos... harpo1 archives mai 2018 avril 2018 janvier 2018 septembre 2017 juin 2017 mars 2017 décembre 2016 novembre 2016 septembre 2016 juin 2016 toutes les archives derniers commentaires toujour ok pour le réseau, j'ai quelques noms en sur chez jean-paul bonjour professeur, juste un petit mot pour vous sur vu à la télé !!! eh bien il en reste beaucoup plus que tu ne sur chez jean-paul c'est qu'y a de chouette avec toi, c'est que sur et ça rigole ! bonjour, merci d'avoir pris le temps de m'écrire. sur la fag de l'ombre bonsoir, je vous conseillerai d'appeler ce cher sur la fag de l'ombre belle démarche décrite en détail. j'admire ;-) sur quel caractère ! quel travail, mais que c'est beau! sur les indécis younder@canalblog.com ou yonder@canalblog.com (je sur a l'est aussi merci beaucoup pour ton commentaire. peux-tu me sur a l'est aussi newsletter tags abécédaire composition typographique draw-draw fantômes fil galerie l'echiquier gravure lasagnographe lasagnographie le quai le quai de pont-de-barret linogravure linogravures linoléum couleur linoléum à planche perdu pasta-print planche perdue pointe sèche pont de barret pont-de-barret professeur draw-draw rex-lux robots vintage saoû stages linogravure taille douce tezzer tirage limité typographie usa blog hébergé par canalblog | plan du site | blog arts plastiques et artistes créé le 18/10/2006 | contacter l'auteur | signaler un abus